Visite de l’Opéra Garnier
Le 9 décembre 2018, acc&ss Paris Centre a convié doctorant·e·s et chercheur·euse·s internationaux à se réchauffer sous les lumières, ors et couleurs du Palais Garnier, haut lieu parisien de spectacles lyriques ou de ballets.
Guidés par une conférencière, ils ont découvert l’histoire et les rebondissements qui ont mené à la construction de ce monument.
Louis XIV, «le roi Soleil» qui aimait tant la musique et la danse, décida le premier que ces arts devaient être présentés au public. C’est ainsi qu’est né “l’Opéra de Paris”, d’abord logé dans des bâtiments petits, malcommodes, en bois, plusieurs fois détruits ou victimes d’incendies.
Deux siècles plus tard, dans le cadre des transformations de Paris menées par le préfet Haussmann, Napoléon III lance un concours pour la construction d’un opéra. C’est le projet de l’architecte Charles Garnier qui sera choisi.
L’Opéra de Paris, structure de fer habillée de pierre et de marbre, est inauguré en 1875. Suite à l’inauguration de l’Opéra Bastille en 1989, il est alors désigné du nom de son architecte : “Palais Garnier” ou “Opéra Garnier”.
Les participants ont pu s’émerveiller devant les décors grandioses de marbres, d’onyx, de cuivre, de peintures, de sculptures, de mosaïques, de dorures, ou encore de stuc et d’armatures en métal :
- la Rotonde des abonnés, où Charles Garnier a signé son œuvre dans le plafond orné d’arabesques ;
- le bassin de la Pythie ;
- le Grand Escalier, haut lieu de mondanité où les spectateurs se montraient vêtus de leurs plus belles toilettes pour rejoindre leur place dans la salle de spectacle ;
- le Grand vestibule, où trônent les statues des quatre compositeurs Rameau, Lulli, Gluck et Haendel ;
- le Grand foyer, lieu majestueux orné de miroirs et de grandes baies vitrées donnant sur l’avenue de l’Opéra et l’architecture haussmannienne du quartier, et rappelant les châteaux de la Renaissance française ;
- la salle de spectacles, en forme de fer à cheval dite à la française, conçue pour voir et être vu, et célèbre pour ses loges, son rideau d’avant-scène et son plafond coloré dessiné en 1963 par Marc Chagall ;
- la Bibliothèque-Musée de l’Opéra dont les collections conservent la mémoire du théâtre depuis trois siècles.